Pretty Things – S. F. Sorrow
Le Grenier du Riffologue :
Salut les Alli’s, salut les Gator’s.
Cette semaine sur www.radioalligator.com vous pourrez écouter des titres d’un des meilleurs album de rock psychédélique de tous les temps, « S. F. Sorrow » de The Pretty Things.
« S. F. Sorrow » est leur 4è album, un opéra rock basé sur une fiction tragique, l’histoire de Sebastian F. Sorrow.
L’ensemble du disque a été composé par le chanteur guitariste Phil May. Les chansons sont un mélange de rock, de folk, de blues et d’éléments psychédéliques avec des arrangements innovants.
Les titres se succèdent contant l’histoire du protagoniste de la naissance à la mort.
L’ouverture avec « S. F. Sorrow is born » commence par des notes acoustiques, un rythme fort et quelques sons de cors, de cordes et de mellotron.
« Bracelets of fingers » fut le premier titre enregistré en novembre 1967, il débute par des harmonies vocales avant que la guitare de Dick Taylor n’intervienne à coup de wah-wah.
« Private Sorrow » est l’un des titres les plus divertissants du disque dans lequel une pléthore d’instruments se font entendre.
« Balloon burning » voit sa petite amie périr dans les flammes du crash du Zeppelin.
« Death » contient un excellent riff de blues.
« Baron saturday », « The journey », « I see you », « Well of destiny », « Trust » et « Old man going » se concentrent sur la 2è partie du disque. Celle-ci est plus sombre et elle développe les horreurs psychédéliques qui affectent Sebastian.
« S. F. Sorrow » est un chef d’oeuvre de la fin des 60’s. Les Pretty Things ont frappé fort avec cet album.
Malheureusement la maison de disque va traîner les pieds pour la sortie et la promotion de l’album aux Etats Unis. Il ne va sortir qu’un an après et entre-temps Pete Townsend et The Who ont enregistré « Tommy ».
Ils furent traités de suiveurs et des tensions apparurent au sein du groupe. A tel point que Dick Taylor quitte le navire.
The Pretty Things, groupe culte à jamais.
Jeff le Riffologue