Attention super groupe : ne vous méprenez pas sur ce terme qui désigne avant tout la réunion souvent éphémère de plusieurs musiciens issus de groupes déjà connus et qui, pour échapper à la routine ou plus simplement jouer un autre style de musique sans pression, créent pour notre plus grand bonheur ces groupes.
Le problème c’est que ce n’est pas en alignant sur le papier la dream team idéale qu’on est assuré d’avoir un résultat digne de nos oreilles exercées mais fort heureusement que ce soit dans le passé avec Cream ou aujourd’hui avec The Last Shadow Puppets, quand la mayonnaise prend c’est le Nirvana garanti !
En ce qui nous concerne The Rides rentre clairement dans cette dernière catégorie avec un coté « Old School » revendiqué et assumé puisque, à tout seigneur tout honneur, un des membres n’est autre que Stephen Stills – oui le Stephen Stills de Crosby Stills Nash & Young et ex-mari de Véronique Sanson – épaulé par Barry Goldberg, qui lui a trainé ses claviers de Bob Dylan à Rod Stewart, en passant par Joe Cocker ou Mitch Ryder.
Kenny Wayne Shepherd, guitariste et chanteur, vient compléter cette base solide en apportant sa jeunesse et sa fraicheur à nos vieux briscards pour un résultat confondant de fraicheur dans la maitrise de cet art si simple et compliqué à la fois qu’est le Blues.
On pense en effet avoir tout entendu dans ce domaine mais The Rides réussit à nous surprendre avec une maitrise qui n’a d’égal que le plaisir qu’ont ressenti les musiciens du groupe à jouer ensemble.
Plaisir que l’on retrouve intact tout au long des pistes de ce deuxième album et que vous pourrez écouter sur Radio Alligator bien sur.