Black Sabbath – First Album

Les 4 de Birmingham (Ozzy Osbourne, Tony Iommy, Geezer Butler et Bill Ward) se faisaient appeler, en 1969, EARTH. Ils changèrent de nom en référence à un film d’horreur de 1963 dans lequel jouait Boris Karloff. Le réalisateur était Mario Bava, maître de l’épouvante italienne.

Leur premier album éponyme fut enregistré en 2 jours. La majorité des titres ayant déjà été écrit et joué sur scène.
Le disque sortira un vendredi 13, belle anecdote pour un groupe qui véhiculera une image sataniste, avec des chansons inspirées par Tolkien et Lovecraft, plus par marketing que par conviction.

Dès la sortie de l’album, le célèbre rock critic Lester Bangs les compare « à du CREAM en pire ». La presse ne sera pas tendre avec BLACK SABBATH mais les fans, eux, ne se trompent pas. Les ventes en Angleterre et en Amérique seront un vrai succès.
Il faut dire que tous les titres sont bons. « Black Sabbath » offre une ambiance de film façon HAMMER. Les riffs sont glaçants, le chant d’Ozzy nous inonde d’une atmosphère inquiétante.

L’influence du blues est bien présente. Tony Iommy invente le riff lourd et lugubre. Il est légal d’un Jimmy Page dans la fondation du HARD ROCK.
Surtout quand on sait qu’il lui manque les dernières phalanges de 2 doigts à la main droite l’obligeant à s’accorder un demi-ton en dessous. Sa façon de jouer a créé les « Powers Chords » à la base du HEAVY METAL.

Cet album est la « bible noire » de tous musiciens de Doom Metal, de Black Metal ou de Folk Metal.

Le groupe va bientôt terminer sa tournée d’adieu qui s’intitule « The End » pour une retraite bien méritée.

Il restera leurs disques tels que « Paranoïd » ou « Sabbath Bloody Sabbath ».

Il me faut les trouver dans mon Grenier, ce sera pour un prochain épisode.

Jeff le Riffologue