Aujourd’hui nous allons parler d’un « Concept Album ».
Le monde du ROCK n’échappe pas à ce phénomène. Parmi les concepts albums les plus connus il y a « SF Sorrow » des PRETTY THINGS, « Tommy » des WHO, « The Wall » de PINK FLOYD ou encore « Pornograffitti » d’EXTREME.
En 1975, l’un des meilleurs va paraitre : « Welcome to my Nightmare » d’Alice COOPER. Les cauchemars du jeune Steven,personnage principal de ce concept-album, va combler les fans. Ceux là même qui attendaient Alice au tournant car ce nouveau disque est aussi son premier en solo. Le groupe a été dissous, seul maître à bord, le « COOPER » va réaliser l’un de ses plus grands opus, voire le sommet de son art.
Il lui a fallu 2 ans pour en venir à bout alors que précédemment les sorties s’enchaînaient.
Il va recruter de fines lames avec les guitaristes Steve HUNTER et Dick WAGNER. Tony LEVIN tiendra la basse.
La production est confiée à Bob EZRIN qui a déjà travaillé avec Alice ainsi qu’avec KISS, AEROSMITH et en 1982 il produira TELEPHONE pour « Dure Limite ».
La pochette est crée par Drew STRUZAN. Elle fait partie des 100 meilleures pochettes d’albums de tous les temps selon ROLLING STONES MAGAZINE.
L’acteur fétiche de la HAMMER, Vincent PRICE, viendra poser sa voix à la fin du titre « Devil’s Food ».
Alice ne plaisante pas et ne lésine sur rien. Chaque titre est pensé, calibré et écrit pour servir les fans et surtout ne pas se manquer.
Une ambiance inquiétante du début à la fin du disque.
« The Black Widow », « Some Folks » (un peu fou), « Only Women Bleed » (quelle belle ballade), « Department of Youth » (plus HARD), « Cold Ethyl » (quelle efficacité) et les 3 superbes chansons que sont « Years Ago », « Steven » et « The Awakenning » vous promènent en plein cauchemar à la manière d’Alice ( mais pas celle du « Pays des Merveilles » ), avec une vision délicieuse et exquise de l’univers d’Alice COOPER.
Chaque titre est une pièce maîtresse de cet album grandiose qui emporte notre esprit.
Alice COOPER peut être rassuré, sa carrière solo peut commencer.