Il y a quelques semaines, dans une chronique du Grenier, je vous avais parlé de l’album « Strength » d’ENUFF Z’NUFF.
Aujourd’hui je vais évoquer ce même groupe car le 2 décembre dernier est sorti leur nouveau disque : « Clowns Lounge ».
Avec ce nouvel opus ils ont relevé le défi de faire du neuf avec du vieux.
Des raretés et des inédits mis de côté durant leur carrière viennent habiller la galette.
On pourrait penser à du réchauffé mais là où réside le formidable c’est qu’ils ont pris la peine de les retravailler et de les ré-enregistrer comme du nouveau « matos ». L’intérêt est là.
Il y a un retour sur l’étiquette purement fin 80’s à la grande époque du Glam Metal mais avec un aspect plus moderne (« She Makes it Harder »).
L’influence des BEATLES se fait toujours ressentir (« Runaway »).
Les refrains sont très travaillés (« Back in Time ») et d’un punch redoutable.
Les balades sont romantiques comme un voyage à Venise (« Rockabye Dreamland »).
Il y a un titre en particulier dont les fans ne savait pas s’il existait vraiment ou si c’était encore une légende du Rock.
« The Devil of Shakespeare » a bien été écrit par Chip Z’NUFF mais c’est Jani LANE, chanteur de WARRANT ( groupe phare de Hair Metal du début des 90’s) qui l’interprète.
Jusque là rien de passionnant, si ce n’est qu’il s’agit du dernier enregistrement qu’il a effectué quelques temps avant son décès, le 11 août 2011, dans une chambre d’hôtel. Il but assez d’alcool pour s’empoisonner à l’éthanol. Triste.
« Clowns Lounge » est indispensable pour les fans purs et durs d’ENUFF Z’NUFF (dont je fais parti).
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, n’hésitez pas à vous jeter sur leur discographie. Surtout si vous aimez les belles mélodies teintées Pop (Fab Four en tête) et les grosses guitares.
Le « band » de Chicago a encore frappé et pour ma part, j’en redemande.