En 1988, les musiciens John CRAWFORD et Rob BRILL (ex BERLIN, oui ceux qui ont participé à la BO de TOP GUN avec la chanson « Take my Breath Away ») rejoints par le guitariste Mark CHRISTIAN vont créer une anomalie dans le monde du ROCK.
A cette époque la mode est au HAIR METAL et au GLAM METAL. Les majors signent à tour de bras les groupent qu’ils pensent être les futurs GUNS’N’ROSES ou les prochains MOTLEY CRUE. Seulement voilà, il y a les meneurs et les suiveurs, ceux là sont nombreux. Tout ça commence a tourner en rond.
Le « power trio » va se nommer THE BIG F. Pas de look particulier voir quelconque. Création d’une pochette énigmatique et artistique. Peu d’infos sur le groupe hormis leur ancien groupe. Comme je le disais plus haut une anomalie qui va tout de même signer chez ELEKTRA qui croit au potentiel fabuleux de la formation.
C’est en 1989 que va sortir le premier opus éponyme.
D’entrée « Killing Time » vous cueille avec un mid tempo inquiétant. Le guitariste tisse des éclairs et des boucles folles, le chanteur bassiste se fait doux et grave tandis que le batteur utilise sa double pédale à merveille.
« Kill the Cowboy » arrive ensuite avec un rythme implacable.
« Why » et son solo de 3 minutes totalement fou qui ne ressemble à rien d’autre déjà entendu.
« Here’s to the Good Life » est une cavalcade de tous les diables.
« Doctor Vine » est une chanson entêtante où la batterie est sautillante.
« Power Pig » sur laquelle on a l’impression que le guitariste ne cesse d’inventer des sons.
« Monkey Boy » et « Alpert Tango » sont des rouleaux compresseurs où les 3 musiciens deviennent de vrais furieux.
Tout ça enregistré live. Ça met les frissons.
THE BIG F, un groupe puissant et inventif. Des qualités techniques impressionnantes. Un guitariste qui se laisse aller à toutes les folies, un batteur qui, sur les différentes compos, ne joue jamais les mêmes rythmes et un chanteur pouvant passer de la douceur à la rage tout en tenant plus que correctement sa basse.
Voilà un équilibre parfait pour un groupe qui était trop en avance sur son temps.