Ils seront en live au HELLFEST, mais c’est sur Alligator que nous allons vous parler du phénomène RIVAL SONS. Ce groupe originaire de Long Beach, en Californie, ne cesse de surprendre ses fans ainsi que la presse spécialisée.
Depuis leurs débuts en 2009 avec l’album « Before the Fire », ils ont enchaîné les succès. Leur second « Pressure and Time » donnait un aperçu de leur talent. Leur troisième « Head down » enfoncait le clou. Leur quatrième « The Great Western Valkyrie » faisait dire aux critiques qu’ils avaient atteint les sommets.
Leur cinquième « Hollow Bones » vient tordre les experts car pour RIVAL SONS, les cimes sont allègrement dépassées.
On pourrait parler de maturité mais au stade de créativité dont ils font preuve, il est difficile de savoir où vont nous mener leurs prochaines compositions tellement ils excellent dans leur domaine.
Une claque, un uppercut, voilà ce que j’ai pris à l’écoute de la rondelle argentée. Ils arrivent à nous faire passer par toutes les émotions.
Sur « Hollow Bones Pt 1 », la basse sous « overdrive » nous envoie un mid-tempo imparable. Durant le refrain des chœurs martiaux surprennent pour cacher l’arrivée d’un solo atypique, saccadé, accompagné d’une batterie syncopée.
« Tien Up » révèle un chant doux tout en profondeur de la part du chanteur Jay Buchanan. La ligne musicale est chavirante durant les couplets et plus enlevée pendant le refrain. Toujours une intervention très juste du guitariste Scott Holiday sur le solo. On souhaiterait que la chanson ne termine jamais.
« Thundering Voices » propose des changements de rythmes comme deux chansons en une. Des sons presque orientaux sur un refrain remarquable de sensibilité avec un solo tranchant.
« Baby Boy » débute comme une chanson Pop avec une dose de Stoner. Le chant se fait Soul par endroit. Un petit solo à la « Slide » agrémente le tout.
« Pretty Face », un chant « Blue Eyed Soul » devient plus viril sur le refrain. La guitare est toujours d’une grande précision. La rythmique tisse une toile fabuleuse. Un travail superbe de la part de David Beste à la basse et de Michael Miley derrière les fûts.
« Fade Out », une comptine chuchotée à l’oreille. Une balade où se côtoient dureté et apaisement. Sensation étrange. Au fur et à mesure la chanson se tourne vers quelque chose d’inquiétant, les instruments sont plus pesants, l’ambiance plus trouble. Sur le final tout se mélange et s’entrechoque.
« Black Coffee » commence comme un bon vieux blues avec une guitare épaisse et des touchers de cordes à la Clapton. Le refrain, avec des chœurs féminins, rayonne. Sur la fin un maelström se déchaîne avec un chant spasmodique et un Gospel Rock assez inattendu.
« Hollow Bones Pt 2 », à l’ambiance zeppelinienne, une sorte de prière d’un autre monde. Un déferlement sonore dont on ne ressort pas indemne.
« All that I Want », pureté du chant. La sensation de la voix qui effleure la peau. Violoncelle et violon sont là. Les instruments font leur entrée les uns après les autres pour un ensemble émouvant à vous tirer les larmes.
RIVAL SONS a vraiment franchi un palier, la qualité de leur musique va les emmener au firmament du Rock.
BLACK SABBATH, pour leur tournée d’adieux, ne c’est pas trompé en faisant d’eux leur première partie.
Avec impatience je vais attendre leurs prochaines livraisons. Car cette écoute est addictive, une fois finie, on a juste envie d’y retourner.