Quand on chronique des albums de musique de jeunes gens énervés, on a parfois, et c’est ce qui fait entre autres avantages le charme de ce labeur, de sacrées surprises ( comme dirait notre brave Jean-Pierre Foucault )
Avec le dernier Deftones et, au vu du titre de l album Gore, on pouvait s’attendre à du saignant et bien raté même votre grand mère va les aimer c’est vous dire ( en même temps si elle aime, c’est qu’elle bien rock votre grand mère )
L’explication de ce virage réside peut être dans un extrait d’interview où Chino Moreno, leur chanteur, déclarait « vouloir essayer de nouvelles choses que nous n’avons pas faites par le passé ».
Il évoquait également la disparition après des années de coma de leur premier bassiste.
Le résultat : une musique plus léchée, des atmosphères mélancoliques inédites jusqu’ici chez ce groupe de Nu métal, une maturité qui apporte un supplément d’âme et une évolution plus qu’intéressante à suivre.
Que les fans du groupe se rassurent ça reste quand même du Deftones avec la part belle aux riffs de guitare dantesques.
Un disque à ne pas mettre entre des oreilles non averties, on vous auras prévenus.