On entend souvent parler de formations que l’on nomme « super groupe » car celles-ci sont constituées de musiciens de renom avec une carrière solide.
C’est en septembre 1975 que va se créer l’un de plus célèbres avec un personnel « inconnu » du grand public sauf le guitariste qui est Ritchie BLACKMORE.
Il recrute au chant Ronnie James DIO, à la batterie Cozy POWELL, à la basse Jimmy BAIN et au clavier Tony CAREY pour former RAINBOW.
Ils vont sortir en 1976 un des albums les plus marquants du Hard Rock et du Rock : « Rising ».
Un disque court avec 6 titres mais d’une puissance inouïe. Ici pas de ballade, c’est une attaque frontale, un direct destiné à vous en mettre plein les oreilles.
« Tarot Woman » est un titre taillé pour la scène. Le chant de DIO est magnifique et BLACKMORE est déchainé. Les mélodies miroitent de toutes parts.
« Run with the Wolf » est basique mais efficace. DIO est encore parfait.
« Startruck » est un diamant à l’état pur qui sonne comme le « pourpre profond ». A son écoute vous battrez le rythme et les riffs ravageurs vont vous secouer.
« Do you Close Your Eyes » a un refrain entêtant qui ne vous lâche plus. Un mid tempo que l’on cerne rapidement.
« A Light in the Dark » soutenu par une énorme section rythmique où la double grosse caisse de POWELL déboite méchamment et la basse de BAIN délivre des notes de plomb.
Le clavier et la guitare offrent une fin d’anthologie. Un régal.
Mais le monument de ce disque est « Stargazer ».
Sur une durée de plus de huit minutes RAINBOW va réciter une des tablettes du Rock.
BLACKMORE est impérial dans ses interventions, DIO délivre l’une de ses plus belles prestations.
Le refrain laisse sans voix et le côté grandiose est renforcé par le Munich Philarmonic Orchestra. Magique.
RAINBOW a privilégié la qualité et ils ont eu raison car en 6 titres ils ont bousculé tous les autres grands groupes de l’époque.