Ok, leur dernier album était loin d’être indispensable.
Ok, la moustache de Anthony Kiedis leur chanteur est, euh comment dire, quelque peu comique tout comme leur propension à nous la jouer éternels adolescents rebelles et skateurs alors qu’ils viennent de passer le cap cruel de la cinquantaine et ont l’âge d’être grand pères !!
Seulement voilà, quand on aime – refrain connu – on ne compte pas ou alors que les côtés positifs, et là , on a de quoi faire !!
Tiens commençons par ce titre « The Getaway » hommage peut être involontaire au film du même nom avec le gigantesque Steve Mc Queen réalisé par ce monstre méconnu qu’est Sam Peckinpah ( vous ne connaissez pas ce réalisateur…à votre avis de qui Quentin Tarantino s’est inspiré pour ses scènes d’ultra-violence tournées au ralenti ? )
Et la pochette, une magnifique œuvre d’art….avouez qui d’entre nous n’a jamais – je dis bien jamais – acheté un disque juste pour l’image dessus hein ?
Bon j’arrête avec cette liste d’arguments d’une légèreté toute printanière et limite mauvaise foi pour passer aux choses sérieuses : la musique !
Comme je l’ai évoqué plus haut leur récente production n’avait pas soulevé l’enthousiasme des foules ni même celle de leurs fans les plus indulgents, on y sentait une certaine usure, des longueurs et des redites à peine déguisées, bref on était pas loin de s’ennuyer ferme.
Mais nos Californiens ont de la ressource et ont eu la brillante idée de travailler avec un moderne sorcier des sons, Brian Burton plus connu sous le nom de Danger Mouse, qui leur apporte une jeunesse d’esprit, un ton et un son plus aérien.
Le tout sans renier cette puissance rythmique mélange de Punk, de Hard et de Funk qu’ils ont été parmi les premiers à créer et qui fait qu’au final, on oubliera leurs errances passées pour se régaler de ce onzième album.